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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 17:10

La Marseillaise agricole

 

de François de Neufchâteau

 

 

 

Elle fut chantée pour la Fête de l'agriculture du 10 messidor an VI [28 juin 1798] Il s'agissait alors de motiver les paysans à cause des risques de famines dûs aux événements révolutionnaires !

 

Aux Armes, laboureurs! Prenez votre aiguillon ; 
Marchez (bis), qu'un vent docile ouvre un large sillon.

 

Allons, amis du labourage, 
Pousser le soc avec vigueur ;
Charmez les soins de votre ouvrage 
Par un chant qui parte du cœur (bis). 
Du sein de la moisson naissante, 
A vos besoins l'espoir sourit ; 
Et sous vos mains partout fleurit 
La campagne reconnaissante.

Vous n'allez plus à la corvée
Vous épuiser pour un seigneur ;
La gerbe n'est plus enlevée,
Sous vos yeux par un exacteur (bis).
La charrue aux yeux de la France,
Aujourd'hui remise en honneur,
Vous assure avec le bonheur,
La véritable indépendance.

 

http://musicmac.ifrance.com/docs/rouget.html

 

 

 

Très riches heures du Duc de Berry : mars


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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 06:55

Les temps, changent, la paix s’installe en Europe, avec difficulté certes !

De nouvelles générations n’ont pas connues la guerre,

qui devront être vigilantes pour conserver un bien inestimable

quand on sait les horreurs des guerres, les souffrances des soldats

et quand on se remémore ce que fut, entre autres,

la « boucherie » de la bataille de Verdun.


La paix sera-t-elle contagieuse ?

Face aux va-t-en-guerre, se dressent alors les rêveurs,

les utopistes, les pacifistes, les spiritualistes…

 

De nouvelles paroles pourraient être mises sur cette musique séculaire.

 

Voici une tentative :

 

La Marseillaise de Yannick Noha :

 

Aux Rêves, citoyens !

 

15 juillet 2002

 

 

 

La Marseillaise version reggae / peace & love.

 

[ écoutez ! (fichier mp3 - 708 Ko ) ]

 

 

Pour les enfants de la patrie,
Le jour d'y croire est arrivé
Entre nous, la tyrannie,
Les bagarres c'est bien terminé
Les bagarres c'est bien terminé...
Efforçons-nous dans nos campagnes
D'ouvrir nos esprits à donner
De la paix, de la tolérance
Retrouver les vertus de la France

Aux rêves, citoyens

Formons enfin l'union
Vivons (vivons), vivons (vivons)
La liberté et la fraternité
Yé yé...


A tous les frères de la patrie,
La répression est terminée
Entre nous toutes ces conneries
On ferait mieux d'apprendre à s'aimer
Sans céder enseigner à s'aimer
De la couleur de nos compagnes
Naîtront des enfants par milliers
Qu'ils s'aiment dans leur diversité
Effaçant les dernières batailles

Aux rêves, citoyens

Formons enfin l'union
Les armes, citoyens
On n'en a pas besoin

Aux rêves, citoyens
Finis finis les bataillons
Mon Dieu (Dieu ?) qu'est-ce qu'on est bien
Et quelle jolie chanson
Yéyé...


Vivons (vivons), vivons (vivons)
La liberté et la fraternité
Et la diversité
Et la liberté
En toute légalité
Et l'égalité...

Vivons vivons vivons...
Vivons vivons vivons...
Aux rêves aux rêves aux rêves...
Aux rêves aux rêves aux rêves...

La liberté et la fraternité
La liberté et l'égalité
La liberté et la fraternité
La liberté et l'égalité
La liberté et la fraternité
La liberté et l'égalité...

Aux rêves...

 

http://cyreal.free.fr/coups/gueule/gueule2002_07_15.htm




&&&

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 06:58

La Marseillaise bacchique :

  « Le retour du soldat »



Paroles d’Antignac parues en 1792 chez l'édition Frère.

 

Allons enfants de la Courtil,
le jour de boire est arrivé,
c’est pour nous que le boudin grille,
c’est pour nous qu’on l’a conservé
Ne vois-tu pas dans la cuisine
rôtir des Dindons et Gigots :
ma foi, nous serions bien nigauds
si nous leur faisions triste mine.
A table Citoyens,
videz tous les flacons,
buvez, mangez,
qu’un vin bien pur humecte nos poumons !

 

Décoiffons chacun sept bouteilles
Et ne laissons rien sur les plats.
D’amour faisons les sept merveilles
Au milieu des plus doux ébats (bis)
Pour nous Français ah : quel outrage :
S’il fallait rester en chemin :
Que Bacchus par son jus divin
Relève encore notre courage : 

La suite sur :
http://musicmac.ifrance.com/docs/rouget.html




Michelangelo Merisi da Caravaggio, XVIème siècle

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 10:22
Autre version encore guerrière !

La Marseillaise accompagna également
les conquêtes coloniales

  Pour défendre les Colonies françaises,
elle fut écrite au XVIIIème siècle

 

« La Marseillaise du Dahomey »

 

 

Pour défendre nos colonies,
L'Honneur français, notre drapeau,
Nous vous quittons, mères chéries,
Nous partons, tous, sur ce vaisseau (bis)
Au Dahomey, le canon gronde :
C'est la voix grave du devoir ;
Elle a tonné dans le ciel noir,
En faisant frissonner le monde,

Refrain
Debout, soldat français ! Nous serons triomphants !
Partons ! (bis) La République appelle ses enfants !

 link

      « Le Royaume de Dahomey a été fondé au début du 17ème siècle. Le royaume a graduellement étendu sa domination sur la plupart des régions voisines.
     Le roi Agadja, qui au début du 18ème siècle a établi un corps d'armée féminine, connu sous le nom " Amazones ", a pris contrôle d'Allada et de Ouidah, devenant ainsi un véritable fournisseur d'esclaves aux Européens.
     Après la mort du roi Agadja, le Dahomey a été dominé pendant quelque temps par le royaume d'Oyo, mais a été restauré par le Roi Guézo (il régna de 1818 à 1858). C'est vers 1850 que la pénétration française commença.
      Le dernier roi d'Abomey, le Roi Béhanzin a résisté à la colonisation pendant quelques années sans grand succès. Le Dahomey devint alors une colonie française. »

http://thierry.mourette.free.fr/archives/01-02/travaux/optinfo/idjiwa/general/histoire.htm 

 

 « Sanglante bataille au Dahomey :
Le Dahomey possédait une armée bien entraînée
qui lui permet de résister vigoureusement à la conquête coloniale. »

 Le roi Béhanzin résidait à Abomey.
« En 1892, le colonel Dodds marchait sur Abomey à la tête d’une colonne nombreuse.
Les Dahoméens opposèrent une résistance acharnée.
Béhanzin, chassé du trône, s’enfuit avec son armée
et continua la résistance pendant deux ans. »

 (Assoi Adiko et André Clérici, Histoire des Peuples Noirs,
Centre d’édition et de diffusion africaines, Abidjan, 1963, p. 117 et 122.)

 La colonne du Général Dodds laissa une triste mémoire
 en montant vers le nord pour devancer les Anglais !

 &&&&&&&&&

 

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 17:22

Que de versions guerrières de la Marseillaise !
Sauvez la République encore ! Par le vote cette fois !
Mais quelle hargne, quelle haine anticléricale !
La laïcité n’était pas encore inventée…
 

 « La Marseillaise anticléricale » !

   Léo Taxil, écrivain, rédigea  en 1881 Le chant des électeurs,
plus connu sous le nom de La Marseillaise anticléricale.

 

Allons ! Fils de la République,
Le jour du vote est arrivé !
Contre nous de la noire clique
L'oriflamme ignoble est levé. (bis)
Entendez-vous tous ces infâmes
Croasser leurs stupides chants ?
Ils voudraient encore, les brigands,
Salir nos enfants et nos femmes !

 Refrain

Aux urnes, citoyens, contre les cléricaux !
Votons, votons et que nos voix
Dispersent les corbeaux !

Que veut cette maudite engeance,
Cette canaille à jupon noir ?
Elle veut étouffer la France
sous la calotte et l'éteignoir ! (bis)

Mais de nos bulletins de vote
Nous accablerons ces gredins,
Et les voix de tous les scrutins
Leur crieront : A bas la calotte !

Quoi ! Ces curés et leurs vicaires
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! Ces assassins de nos pères
Seraient un jour nos meurtriers ! (bis)

Car ces cafards, de vile race,
Sont nés pour être inquisiteurs...
A la porte, les imposteurs !
Place à la République ! Place !

Tremblez, coquins ! Cachez-vous, traîtres !
Disparaissez loin de nos yeux !
Le Peuple ne veut plus des prêtres,
Patrie et Loi, voilà ses dieux (bis)

Assez de vos pratiques niaises !
Les vices sont vos qualités.
Vous réclamez des libertés ?
Il n'en est pas pour les punaises !

Citoyens, punissons les crimes
De ces immondes calotins,
N'ayons pitié que des victimes
Que la foi transforme en crétins (bis)

Mais les voleurs, les hypocrites,
Mais les gros moines fainéants,
Mais les escrocs, les charlatans...
Pas de pitié pour les jésuites !

Que la haine de l'imposture
Inspire nos votes vengeurs !
Expulsons l'horrible tonsure,
Hors de France, les malfaiteurs ! (bis)

Formons l'union radicale,
Allons au scrutin le front haut :
Pour sauver le pays il faut
Une chambre anticléricale.

 

Ce document provient de : link 



Journal La Calotte, Asmodée, 1908.

 Voir d’autres caricatures anticléricales sur link

 

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 10:36

Les paysans des régions d’oc, les « croquants »,

 se révoltèrent contre les exploiteurs en 1848.

Et souventes  fois depuis !

 à l’image des Républicains
en lutte armée contre les Monarchies en 1792,
galvanisés par


La Marseillaise

  Chant patriotique composé en 1792
sous le titre de Chant de guerre de l’armée du Rhin
 paroles et musique de Rouget de Lisle




 REFRAIN  

Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur...
Abreuve nos sillons

COUPLETS
 

 
Allons ! Enfants de la Patrie !
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes.
Aux armes, citoyens ! Etc. 

        
II


Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (Bis)
Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
Quels transports il doit exciter ;
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
Aux armes, citoyens ! Etc. 

III


Quoi ! Des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! Des phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)
Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !
Nos fronts sous le joug se ploieraient !
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
Aux armes, citoyens ! Etc. 

I
V

Tremblez, tyrans et vous, perfides,
l
'opprobre de tous les partis !
Tremblez ! Vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix. (Bis)
Tout est soldat pour vous combattre.
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tout prêt à se battre.
Aux armes, citoyens ! Etc. 

V


Français, en guerriers magnanimes
Portons ou retenons nos coups !
Épargnons ces tristes victimes,
A regret, s'armant contre nous ! (Bis)
Mais ce despote sanguinaire !
Mais ces complices de Bouillé !
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
Aux armes, citoyens ! Etc. 

VI


Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté ! Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (Bis)
Sous nos drapeaux que la Victoire
Accoure à tes mâles accents !
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
Aux armes, citoyens ! Etc. 


VII


Peuple français, connais ta gloire ;
Couronné par l'Égalité,
Quel triomphe, quelle victoire,
D'avoir conquis la Liberté ! (Bis)
Le Dieu qui lance le tonnerre
Et qui commande aux éléments,
Pour exterminer les tyrans,
Se sert de ton bras sur la terre.
Aux armes, citoyens ! Etc.  

VIII


Nous avons de la tyrannie
Repoussé les derniers efforts ;
De nos climats, elle est bannie ;
Chez les Français les rois sont morts. (Bis)
Vive à jamais la République !
Anathème à la royauté !
Que ce refrain, partout porté,
Brave des rois la politique.
Aux armes, citoyens ! Etc. 

IX


La France que l'Europe admire
A reconquis la Liberté
Et chaque citoyen respire
Sous les lois de l'Égalité ; (Bis)
Un jour son image chérie
S'étendra sur tout l'univers.
Peuples, vous briserez vos fers
Et vous aurez une Patrie !
Aux armes, citoyens ! Etc. 

X


Foulant aux pieds les droits de l'Homme,
Les soldatesques légions
Des premiers habitants de Rome
Asservirent les nations. (Bis)
Un projet plus grand et plus sage
Nous engage dans les combats
Et le Français n'arme son bras
Que pour détruire l'esclavage.
Aux armes, citoyens ! Etc. 

XI


Oui ! Déjà d'insolents despotes
Et la bande des émigrés
Faisant la guerre aux Sans-Culottes
Par nos armes sont altérés ; (Bis)
Vainement leur espoir se fonde
Sur le fanatisme irrité,
Le signe de la Liberté
Fera bientôt le tour du monde.
Aux armes, citoyens ! Etc. 

XII


O vous ! Que la gloire environne,
Citoyens, illustres guerriers,
Craignez, dans les champs de Bellone,
Craignez de flétrir vos lauriers ! (Bis)
Aux noirs soupçons inaccessibles
Envers vos chefs, vos généraux,
Ne quittez jamais vos drapeaux,
Et vous resterez invincibles.
Aux armes, citoyens ! Etc. 

 
COUPLET DES ENFANTS 

 
Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus ;
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus. (Bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
Aux armes, citoyens ! Etc.

Enfants, que l'Honneur, la Patrie
Fassent l'objet de tous nos vœux !
Ayons toujours l'âme nourrie
Des feux qu'ils inspirent tous deux. (Bis)
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors les Français cesseront
De chanter ce refrain terrible :
Aux armes, citoyens ! Etc.

 

Sur http://hymne-national.ifrance.com/
voir aussi la musique...

 
Le Départ des volontaires (Sculpture de F. Rude)

 « La Marseillaise est reconnue comme hymne national par une loi votée le 14 février 1879 sous la IIIe République et est chantée dans les écoles. Puis en 1887, le Ministère de la guerre en approuve une version solennelle après l’appréciation d’une commission formée de musiciens professionnels. »

« Le statut d'hymne national de la Marseillaise est de nouveau confirmé dans les constitutions de 1946 et 1958. Sous son mandat de Président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing a fait diminuer le tempo de la Marseillaise afin d'atteindre le rythme original. Par conséquent, la Marseillaise jouée actuellement est une adaptation de la version officielle de 1887. »

(Extraits du site)

 

Suite des partitions sur http://www.elysee.fr/elysee/francais/les_symboles_de_la_republique/la_marseillaise/la_marseillaise.21106.html

« La majorité des couplets n'est plus dans la version “officielle”, celle que l'on trouve sur le site internet de l’Elysée. Seul le premier couplet est chanté lors des événements. Deux couplets (les « couplets des enfants ») ont été ajoutés ultérieurement, dont l'un d'eux a depuis été supprimé de la version “officielle”. Enfin, eu égard à son caractère religieux, le 8e couplet a été supprimé par Joseph Servan, ministre de la Guerre, en 1792.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Marseillaise


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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 15:37

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